Code de déontologie du coaching

Code de déontologie et d’éthique du coach

Keren-Sarah Amsili est adhérente de la fédération de coachs EMCC et suit donc le code déontologique et éthique rédigé par cette fédération.​

Compétences 

Le coach s’autorise à exercer le coaching professionnel au regard de sa connaissance des environnements, de son expérience de management ou des situations personnelles, de sa certification en coaching et de sa maitrise des processus d’accompagnement en milieu professionnel ou personnel. Le coach veille, par ailleurs, à mettre à jour en permanence ses compétences en la matière. Le coach exerce son activité dans la limite de ses compétences professionnelles. Le cas échéant, il doit orienter le coaché et les commanditaires vers un membre actif plus expérimenté ou aux qualifications mieux adaptées. Le coach présente ouvertement et en toute transparence les méthodes qu’ils emploient et fournit aux clients et commanditaires toutes les informations complémentaires utiles sur les processus et les standards appliqués. 

Confidentialité 

Le coach s’engage à respecter scrupuleusement le secret professionnel tout au long de l’accompagnement, avec le coaché et les commanditaires, sauf si la loi l’oblige à divulguer certaines informations. Ainsi, il ne peut rendre compte de son action au prescripteur que dans les limites établies avec le coaché. Le coach définit clairement avec le coaché et le ou les commanditaire(s) les conditions dans lesquelles la confidentialité pourra être levée (activités illicites ou danger pour eux-mêmes ou des tiers par exemple) et recherche activement un accord sur ces limites de confidentialité, sauf si la loi l’oblige à divulguer certaines informations. Le coach sauvegarde, conserve et détruit toutes les données et tous les dossiers relatifs au coaché et à ses commanditaires, notamment les messages et fichiers numériques, de façon à garantir la confidentialité, la sûreté et le respect de la vie privée, conformément aux lois et autres dispositions applicables en matière de protection des données et de confidentialité. 

Contexte 

Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture et aux contraintes de l’organisation au sein de laquelle il intervient. De même, il adapte son intervention aux spécificités personnelles du coaché et en tenant compte des étapes de développement de ce dernier.

Contrat 

Le contrat de coaching écrit entre le prescripteur et le coach précise le contexte et les objectifs de la mission, les modalités de réalisation de celle-ci (fréquence, durée et nombre d’entretiens), les responsabilités de chacun ainsi que le montant de l’investissement. Un contrat moral s’établit par ailleurs entre le coach et le coaché. Il définit les objectifs précis de développement ainsi que les résultats à atteindre. Le coach veille ainsi à la cohérence entre les objectifs du coaché et ceux du prescripteur, dans le cas d’un coaching en entreprise.

Ethique 

Conscient de sa position, le coach s’interdit d’exercer tout abus d’influence à l’égard du coaché. Il s’assure notamment, à ce titre, de la réelle adhésion de ce dernier à la démarche du coaching et, en aucun cas, ne fait ou ne décide à la place du coaché. De même, le coach s’attache à préserver les intérêts tant du coaché que du prescripteur. 

Obligation de moyens 

Le coach met en œuvre tous les moyens permettant le développement professionnel et personnel du coaché. Ce dernier reste néanmoins seul maître de ses décisions et des résultats qu’elles entrainent. 

Droit de retrait 

Le coach s’autorise à refuser la prise en charge d’une mission pour des raisons propres au prescripteur, au coaché ou à lui-même. De même, dans le cas où le coach constaterait que les conditions de réussite de sa mission ne sont plus réunies, il s’autorise, en concertation avec le prescripteur, à interrompre la démarche de coaching. 

Fin de la relation professionnelle et responsabilités ultérieures

Le coach respecte le droit d’un client de mettre fin à une relation à tout moment du processus, dans les conditions prévues au contrat de coaching. Le coach doit inciter le coaché ou le commanditaire à mettre fin à la relation de coaching s’ils estiment que le coaché tirerait un meilleur parti d’un autre type d’aide professionnelle. Le coach veille à anticiper la fin de la relation, notamment en établissant un plan de continuité dans le cas où lui-même serait inopinément dans l’incapacité de poursuivre le travail engagé. 

Supervision

Le coach s’engage à recourir régulièrement, et à chaque fois que la situation l’exige, à un superviseur, à savoir un pair dont le regard extérieur lui permettra de porter une analyse critique sur sa pratique. Le coach doit expliquer au coaché qu’il travaille avec un superviseur et s’assurer que le coaché est d’accord pour que son cas soit évoqué anonymement à l’occasion de cette supervision. Il précise, par ailleurs, au coaché que la relation de supervision est elle-même soumise à des règles strictes de confidentialité. 

Assurance en responsabilité civile professionnelle

Le coach doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle couvrant ses activités de coaching.